Une ferme en pleine montagne, par une nuit étoilée. Soudain entre, sans qu’on l’y invite, un grand gaillard au sourire fêlé et à la parole douce, tout étonné lui-même d’être parmi des humains, qui demande un peu de repos pour la nuit et de l’ouvrage pour demain…
Voilà comment Jean fit doucement irruption dans cette famille tétanisée par un double deuil, et c’est le regain ! Car grâce à Jean, qui parle comme personne et sait dire ce que chacun a profondément besoin d’entendre, grâce à sa bonté naturelle et à son énergie inépuisable, la parole se remet peu à peu à circuler, la sève à courir dans les cœurs et les corps, le désir à poindre – à tel point que Mina, la jeune fille de la famille, toute fiancée qu’elle est à Albert le forestier, va tomber follement amoureuse de Jean… qui ne voit rien, désespérément rien…
C’est que Jean aussi a son histoire d’amour, mais avec un fantôme…
Simple comme un conte, ample comme une tragédie, Le Bout de la route est un incroyable hymne à l’amour, déployant une langue splendide, aussi concrète que lyrique, goûtant à pleine bouche l’humus et l’air vif des montagnes, avec des mots qu’on dirait trouvés le long du sentier, comme autant de trésors d’humanité.
François Rancillac

De Jean Giono
Mise en scène : François Rancillac
Dramaturgie : Frédéric Révérend


avec Éric Challier, Charlotte Duran, Jean-Pierre Laurent, Tommy Luminet, Anita Plessner, Tiphaine Rabaud-Fournier, Emmanuèle Stochl

Scénographie : Jacques Mollon
Costumes : Ouria Dahmani-Khouhli

Lumière : Cyrille Chabert

Son : Daniel Cerisier et Fabrice Drevet



Coproduction : La Comédie de Saint-Étienne – CDN, le Théâtre de l’Aquarium, Le Fanal – Scène nationale de Saint-Nazaire création à La Comédie de Saint-Étienne, du 13 au 23 janvier 2010
Le bout de la route est publié aux Éditions Folio/Gallimard (avec La Femme du boulanger)

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