Ah, la famille ! Ce soir-là, tout le monde se retrouve pour fêter l’anniversaire de maman. Ce soir-là, Josefine, la cadette, décide enfin de lui dire ses 4 vérités et déclenche un tsunami familial… Ce soir-là, Josefine, enfin libérée, va pouvoir vivre ses rêves et… ce soir-là… elle finira sous les roues d’une voiture !
Dans ce jeu de massacre jubilatoire, deux actrices, témoins de l’accident, racontent cette soirée fatale et incarnent à elles seules les six membres de cette famille déjantée. Toute ressemblance avec n’importe quelle famille est totalement volontaire !
Derrière l’absurde et le rire, la pièce nous renvoie, quel que soit notre âge, à notre perpétuelle quête de sens et de reconnaissance. Quelle place donner à sa famille, entre besoin d’approbation et d’émancipation ? Comment inventer son propre chemin ?
Au fait, ça veut dire quoi : “réussir sa vie” ?
de Rasmus Lindberg
traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy
création française
Mise en scène François Rancillac
avec Léna Bokobza-Brunet, Christine Guênon et Florian D’Arbaud
Scénographie Raymond Sarti
Conception son, régie générale, lumière et son Florian d’Arbaud
Chansons composées par Bernard Cavanna
Construction décor par les élèves du Lycée professionnel Jules Verne – DTMS – machine constructeur (Sartrouville), sous la direction d’André Neri, Éric Capuano et
Sébastien Ehlinger ; peinture décor Raymond Sarti, Aliénor Joussot-Pérard, Léa Citi
visuel ©DR d’après Inge Morath et Saul Steinberg
à partir de 13 ans – durée : 1h + rencontre avec le public
Quand je regarde en arrière la trentaine de spectacles que j’ai créés, je m’aperçois que je suis d’abord ému par les personnages “empêchés de la vie”. C’est le cas de ceux de Jean-Luc Lagarce, de Gilles Granouillet ou de Hanokh Levin par exemple, trois auteurs qui me sont si chers. Et ces “ratés” sont de magnifiques anti-héros chez Rasmus Lindberg, dont j’avais déjà créé en 2013 Le mardi où Morty est mort.
Au-delà de sa fantaisie débridée, Exploits Mortels confronte chacun.e, et toutes générations confondues, à des questions essentielles : la façon dont on rêve sa vie, dont on donne corps (ou non) à ses désirs d’avenir, à son propre chemin de liberté, malgré (ou avec) toutes les contraintes familiales et sociales.
François Rancillac – Extrait de sa note d’intention
Création 2024/25
Production Théâtre sur paroles (conventionnée par le Ministère de la culture/Drac Ile-de-France)
Coproduction La Maison des arts de Thonon-Evian, Théâtre de L’union – CDN de Limoges
Soutien à la résidence Théâtre Victor Hugo – Bagneux
